Anne de Boysson, pianiste et compositrice
A tout juste 19 ans, Anne de Boysson a remporté le premier prix de composition du concours “Music & Earth” de Sofia.
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! La principale intéressée en est encore tout étonnée : « Il y avait plus de 2 000 candidats, toutes catégories confondues. J’ai été très surprise d’avoir ce premier prix, surtout que le jury n’a pas décerné de deuxième prix, ce qui veut dire que mon œuvre était un peu au-dessus de la mêlée. Je me suis présentée à ce concours car je voulais me confronter à un jury de professionnels et connaître leurs critiques. Cette victoire me donne évidemment des ailes, et depuis, je compose tous les jours. »
La jeune compositrice a connu une enfance baignée de musique : « Ma grand-mère et ma tante ont étudié au Conservatoire de Paris et mon arrière-grand-père était musicologue. C’est donc tout naturellement que j’ai suivi un cursus classique au conservatoire de La Rochelle. L’envie de composer m’est venue en même temps que la découverte du piano ; j’adorais improviser, mais Métamorphose, la pièce que j’ai présentée pour le concours, est la première véritablement aboutie. »
Pianiste, Anne de Boysson n’en oublie pas pour autant son instrument – sa pièce était pour piano seul –, mais elle s’attelle d’ores et déjà à une nouvelle pièce pour chœur à trois voix. Ses envies la dirigent naturellement vers le piano et… vers le cinéma : « J’aime beaucoup les musiques des films d’Almodovar et notamment celle de Volver », sans renoncer néanmoins à suivre de vraies leçons de composition : « Le fait d’être quasiment autodidacte m’a aidé à remporter ce concours. Le jury a trouvé que ma pièce était très personnelle, mais la composition nécessite également une grande culture musicale et il importe d’en connaître les règles. » Une manière d’avancer judicieuse de la part d’une pianiste-compositrice prometteuse.
La jeune compositrice a connu une enfance baignée de musique : « Ma grand-mère et ma tante ont étudié au Conservatoire de Paris et mon arrière-grand-père était musicologue. C’est donc tout naturellement que j’ai suivi un cursus classique au conservatoire de La Rochelle. L’envie de composer m’est venue en même temps que la découverte du piano ; j’adorais improviser, mais Métamorphose, la pièce que j’ai présentée pour le concours, est la première véritablement aboutie. »
Pianiste, Anne de Boysson n’en oublie pas pour autant son instrument – sa pièce était pour piano seul –, mais elle s’attelle d’ores et déjà à une nouvelle pièce pour chœur à trois voix. Ses envies la dirigent naturellement vers le piano et… vers le cinéma : « J’aime beaucoup les musiques des films d’Almodovar et notamment celle de Volver », sans renoncer néanmoins à suivre de vraies leçons de composition : « Le fait d’être quasiment autodidacte m’a aidé à remporter ce concours. Le jury a trouvé que ma pièce était très personnelle, mais la composition nécessite également une grande culture musicale et il importe d’en connaître les règles. » Une manière d’avancer judicieuse de la part d’une pianiste-compositrice prometteuse.
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