Un conseil d’administration pour le nouveau Centre de la musique
Les membres du conseil d’administration du nouveau Centre national de la musique ont été annoncés mardi 7 janvier. Un CA qui donne l’impression d’un Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) élargi, où la place de la musique classique reste en suspens.
Le tout nouveau Centre national de la musique (CNM) a rendu public, mardi 7 janvier, les noms des 25 membres titulaires de son conseil d’administration (CA), nommés pour trois ans. Une annonce qui alimente les craintes de certains sur le renouveau que devrait représenter le CNM.
Le Syndeac, déjà présent au conseil d’administration du CNV retrouve un siège dans la nouvelle institution. Selon une source, il s’agirait d’un arbitrage volontaire de la part du ministre. Pour Sébastien Justine, directeur des Forces musicales, « il est dommageable que les acteurs traditionnels du CNV soient reconduits dans leurs fonctions. Il aurait été plus intéressant d’avoir d’autres représentants. Le Syndeac n’est pas questionné en tant que tel, mais la constitution même du CA nous pose problème. Il n’y a pas la possibilité d’avoir des représentants suffisamment diversifiés. »
Les représentant syndicaux du CA ont été nommés au titre de “personnel qualifié” et non pas sur la représentativité de l’organisation syndicale, comme le demandaient Forces musicales ou la Snam-CGT. Or, une seule branche du Syndeac concerne la musique et, par ailleurs, la place de la musique dans les lieux pluridisciplinaires n’est pas satisfaisante. « Forces musicales, très important employeur d’artistes n’est pas présent, Profedim qui représente tous les ensembles spécialisés non plus, reconnaît Philippe Gautier, nommé au CA pour la Snam-CGT. En même temps ces syndicats avaient la possibilité de présenter une personne au nom de l’intersyndicale USEP-SV et il est très déplorable qu’ils n’aient pas réussi à désigner une personnalité. »
Quelle place alors pour la musique classique dans le CNM, au-delà du nom de Jean-Philippe Thiellay ? A ce jour, seul le Bureau Export dispose de deux salariées qualifiées sur le secteur classique et, au sein du CA, la représentation du secteur est aussi minimale. Pour autant, Philippe Gautier « n’entend pas que ce secteur soit oublié par le CNM », secteur qu’il compte défendre au CA. Reste encore la nomination à venir du conseil professionnel et la définition des missions et orientations de l’institution. Mais l’étau se resserre autour de la musique classique qui ne pèse pas lourd, ni économiquement ni politiquement, dans la future organisation.
Les représentant syndicaux du CA ont été nommés au titre de “personnel qualifié” et non pas sur la représentativité de l’organisation syndicale, comme le demandaient Forces musicales ou la Snam-CGT. Or, une seule branche du Syndeac concerne la musique et, par ailleurs, la place de la musique dans les lieux pluridisciplinaires n’est pas satisfaisante. « Forces musicales, très important employeur d’artistes n’est pas présent, Profedim qui représente tous les ensembles spécialisés non plus, reconnaît Philippe Gautier, nommé au CA pour la Snam-CGT. En même temps ces syndicats avaient la possibilité de présenter une personne au nom de l’intersyndicale USEP-SV et il est très déplorable qu’ils n’aient pas réussi à désigner une personnalité. »
Quelle place alors pour la musique classique dans le CNM, au-delà du nom de Jean-Philippe Thiellay ? A ce jour, seul le Bureau Export dispose de deux salariées qualifiées sur le secteur classique et, au sein du CA, la représentation du secteur est aussi minimale. Pour autant, Philippe Gautier « n’entend pas que ce secteur soit oublié par le CNM », secteur qu’il compte défendre au CA. Reste encore la nomination à venir du conseil professionnel et la définition des missions et orientations de l’institution. Mais l’étau se resserre autour de la musique classique qui ne pèse pas lourd, ni économiquement ni politiquement, dans la future organisation.
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